Déjeuner. Les gravures sur les chaises en bois, chacune différente. Les pâtes de fruits aux coings. La chaleur de la tasse de café. Et leurs sourires. Reishiki.
Les branches de mélèzes derrière la vitre du dojo, les tulipes, encore dressées. Ce matin, ce dernier matin, tous les concepts, toutes les pratiques s’unissent autour de la pratique première, la forme. L’échauffement puis les bases laissent place aux katas, aux partenaires, aux rythmes. Toujours semblable, la forme, toujours différente, son exécution.
La notion de Kage Hikari, enrichie de Sei to Do et Jita Kyohei, devient visible. Le stage a eu lieu. L’embu final, miroir des jours passés, témoigne de cette présence nouvelle.
Mais ça sera le dernier reishiki, dans la dernière frappe des paumes et le silence qui s’ensuit, que le lien qui nous a uni résonne.
Jour 4, quatre mars 2022 – Sébastien Blanc.